Pour fêter ses 50 ans, Hugh Jackman s’offre un tour du monde. Et grâce au petit succès du film "The Greatest Showman" en France (mais surtout à sa bande originale), l’artiste a pu faire une halte pour une soirée unique à Paris. C’est donc pendant ces 2 heures de show qu’il a pu partager sa passion de la comédie musicale aux quelques milliers de spectateurs présents, qui pour beaucoup d’entre eux ne connaissaient que le comédien (X Men, Australia, The Fountain...)
The greatest Show était forcément "la" chanson pour bien commencer. Suivront Come Alive, Gaston(Beauty & The Beast), You Will Be Found(Dear Evan Hansen). Un peu plus osé pour un public néophyte, le soliloquy de Carousel, long monologue chanté (près de 7min) qui a dû en dérouter plus d’un, mais tellement beau pour ceux qui connaissent l’œuvre.
Puis vient le moment du petit cadeau bonus, quand il annonce l’arrivée de Keala Settle, pour interpréter son fabuleux This Is Me (The Greatest Showman) et là, tout Bercy s’enflamme, à juste titre, pour accueillir cette grande artiste.
Le spectacle n’aurait pas pu se faire non plus sans des extraits des Misérables (Valjean’s Soliloquy, I dreamed A Dream, One Day More).
Après un entracte de 20 min, le show recommence. Et c’est en Peter Allen que Jackman apparaît, tout en paillettes. Personnage de la comédie musicale "The Boy From Oz" qui s’inspire de la vie de l’auteur-compositeur et interprète australien, mari de Liza Minnelli, qui fit son coming out, et qui mourut d’un cancer lié au Sida en 1992. C’était Jackman qui avait repris le rôle à Broadway et qui avait obtenu plusieurs Tony Awards dont celui du meilleur acteur.
Viendront ensuite d’autres extraits de The Greatest Showman, un medley des films musicaux de la 20th Century fox (Singin’In The Rain...)
Les claquettes étaient aussi de la partie, Broadway oblige, mais sur du AC/DC notamment, pour le moins original lors d’un tableau dédié au tap dance!
L’artiste n’oublie pas d’où il vient et nous offre une belle déclaration à son pays l’Australie en invitant sur scène des artistes aborigènes puis, en interprétant un délicat Somewhere over The Rainbow(Le Magicien D’Oz) à la manière de Israel Kamakawiwo’ole.
Le show finira avec From Now On(TGS) et le retour sur scène de Keala Settle pour notre plus grand plaisir.
Avec tout cela, on peut dire que Hugh Jackman a réussi son pari. Il est en tout cas pour moi, The Greatest Showman...
V.M.L
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Annie (vendredi, 24 mai 2019 19:00)
Résumé parfait d’une soirée exceptionnelle… Bravo Vincent ! Cela fait 13 ans que j’admire Hugh Jackman, depuis la découverte sur Youtube des Tony Awards où il était maître de cérémonie, et 8 ans que je suis en adoration devant le performer… depuis la version primitive de ce one-man-show, applaudie 4 fois en 2011 à Toronto. C’est effectivement grâce au carton planétaire de la soundtrack de The Greatest Showman (et du succès au BO mondial du film) que nous devons cette tournée mondiale et cet arrêt à Bercy. Vive « The Greatest Showman » donc, mais ce que j’attendais de retrouver depuis 8 ans, outre "Over the rainbow – Nomads 2 Worlds" et le medley dansé des musicals, c’est "Soliloquy". Il me cueille à chaque fois, je finis les larmes aux yeux. Cette chanson est un monument de Broadwa pour les amateurs, et je trouve l’interprétation de Hugh fabuleuse. Etant donné le méga flop du film « Les Misérables » et le succès modeste de « The Greatest Showman » (en France), je n’aurais pas parié un caramel sur une performance de Hugh Jackman à Paris. C’est désormais chose faite, et le public parisien lui a fait un triomphe à Bercy. Ce qui me ravit, car il le méritait… Outre le fait d’être hyper talentueux et aux talents multifacettes, l’homme est d’une extrême gentillesse…. Avec tout le monde et avec ses fans. Je l’ai croisé plusieurs fois et je l’ai constaté personnellement. C’est aussi pour cela que je l’aime autant, et après Bercy ce 22 mai, cette adoration n’est pas prête de s’arrêter. Vivement « The Music Man » à NYC en 2020.